Feeling pour les amateurs de vertige (vous êtes prévenus)...

Publié le par Fée tes valises :D

Feeling pour les amateurs de vertige (vous êtes prévenus)...

Il y a bien un moment où il faut se rendre à l'évidence, appeler un chat, un chat. Tourner autour du pot, ça servirait finalement seulement à reculer l'échéance. Et l'échéance... ce n'est peut être même que moi qui en décide le terme, ou pas!

J'ai du mal avec ça, avec le fait de le verbaliser, de le poser noir sur blanc, comme si de ces petites minuscules carolines allaient surgir un monstre qui demeurait endormi tant que je ne l'éveillais pas de ces mots... Et lorsque je les formulerais enfin, ils m'engloutiront telles les dents carnassières plantées dans la mâchoire de cette horrible créature sanguinaire. Est-ce seulement la peur d'en perdre ma raison? Comme si elle risquait encore quelque chose à l'épreuve de tout ce qu'elle a du endurer pour ne pas défaillir sous la pluie de coups qu'elle a du recevoir!

Bon, puisque j'ai commencé, il va bien falloir que je le crache ce morceau, qui me reste à chaque fois en travers de la gorge, en travers des doigts plutôt, puisqu'il est ici question de taper les mots plus que de les dire. Mais on commence comment pour dire tout ça? Parce que si encore je parvenais à délimiter un début!!! Comme si c'était simple lorsque tout se relie!

A partir de là, il est possible que ça paraisse du délire, mais après tout, je ne suis plus à ça près, et je m'abrite derrière ma rubrique Deliriumimmense, ça me permet d'avancer sans masque: vous êtes prévenus d'emblée!

Ces derniers temps, j'aurais beau essayer de le nier... ça me devient de plus en plus difficile. Et même sans que je cherche à m'y confronter, la vie s'amuse à m'apporter les preuves que je n'aurais même pas osée demander. Les premiers temps, effectivement, je n'avais aucun moyen d'y prêter attention. J'ai bien saisi qu'il se passait "quelque chose". Oui quelque chose, mais quoi? Bah, tiens, bonne question! Y'avait un truc derrière, oui, mais derrière quoi? Un truc, une réponse, quelque chose à voir, à saisir, à capter, à comprendre, un truc immatériel donc pourtant, ce truc en question, j'ai bien cette impression qu'il est palpable! Faut pas m'en demander plus, j'ai bien du mal à me l'exprimer à moi même...

C'est pas habituel comme impression... enfin, pas pour moi, enfin, en ces temps là, ça ne l'était pas, ou en tout cas, pas comme ça, pas dans ma vie, pas dans mon quotidien... Je veux bien que métaphysiquement et intellectuellement, j'avais pris l'habitude de décortiquer le monde, mais ça restait abstrait putain! Ca n'avait jamais glissé ICI, dans le réel! Et l'onde a déferlé...

Il y a bien un avant et un après. Plus jamais rien ne fut plus pareil à partir du jour où j'ai senti la démesure de ce truc immatériel s'abattre sur nous... sur moi avant tout! Et sur le rivage blanc où elle m'a déposée, je m'apprêtais à fouler la terre de cet autre monde sans le savoir encore. Alors tout a pu enfin commencer...

J'ai pénétré là bas, ne me demandez pas où, parce qu'en mots, c'est encore un peu confus. Il y avait déjà l'épaisseur en substance et ces courants qui nous entrainent à revenir vers nous. Ils s'élevaient par dessus la Montagne, à moins que ce ne soit d'elle, j'ai eu beau arpenter ses sentiers, je n'ai jamais vraiment su... bien qu'en réalité, si plutôt que de chercher à les réponses à l'extérieur je les sentais de l'intérieur, j'avais la certitude de saisir leur provenance et la conviction de ne pas me tromper. On ne vérifie jamais ces choses là...

Là bas: il s'y passe de drôles de choses qui, ici, ne revêtent aucun sens. Et là bas, le monde parle à voix basse pour qu'on ne l'entende pas. Il murmure et chuchote en silence et la plupart d'entre nous n'en ont pas conscience, car ce n'est pas en mots qu'il s'exprime, il communique autrement. Il communique en bougeant. C'est sa texture qui touche mes sens, leurs tentacules bien plus qu'eux sans doute, mais ils sont capables de palper de leur filament ondulaire, ce que tente d'exprimer le monde. Waouw. Le monde oui... mais les gens?!

J'ai chuté de là bas comme ont du chuter les premiers amants du Paradis. Bim, en bas, directement devant les portes de l'enfer. Pas loyal tout de même, c'est pas si grave d'écouter ce que disent les ondes... merde, le serpent?! Il ondule lui aussi... Et sa connaissance peut nous rendre fous si nous ne sommes pas prêts à l'accueillir... à seulement se croire comprendre, pêché d'orgueil. Le Savoir vs la foi envers l'Intuition?

Je dis ça... parce que pour moi, ça fait sens. Je ne dirais pas ceci au hasard, d'autant qu'en réalité peu m'importe de la symbolique de chaque religion. Mais je sais que celle des serpents leur précèdent, partout à travers le monde. Et le serpent ondule bien comme une onde, oscillation de son corps rigide et souple, il épouse la vague vibratoire du cosmos! Je peux imaginer assis en tailleur devant lui le grand charmeur cosmique souffler dans son pungi, pour faire onduler tous les antiques serpents légendaires... Et ils ondulent toujours aujourd'hui, riches de toute  la mémoire et la compréhension de l'Univers. Même les trous de vers serpentent de dimension en dimension!

Je clôture cette parenthèse pour retourner à ces drôles de textures qui communiquent à propos du monde pour me poser la question de savoir si ceci pouvait aussi fonctionner vis-à-vis des gens. De vous à moi, je connais évidemment la réponse, mais comme toujours, fonctionner comme ça est souvent effrayant. Si je regarde les réponses à l'intérieur, et que je ne me laisse pas influencer par le voile de toutes mes croyances, alors, tout m'apparait avec éclat. Oui, la texture n'épargne pas les gens et eux aussi en dégagent des effluves qui chatouillent bien surnaturellement mes sens. Effectivement, tout n'est pas clair, sinon, je n'aurais aucun problème à pouvoir m'en saisir, m'en servir! Je n'aurais alors aucun doute de tout ce qui apparait en subliminal, de tout ce que j'ai la conviction de savoir et des preuves que je peux à présent en glaner. Et si je reste sceptique encore la plupart du temps, c'est que le voile de mes croyances résiste sans doute toujours trop.

Comment je peux avaler un truc pareil sans sourciller? Comment je peux me dire que je dispose ainsi d'un jeu divinatoire de tarot grandeur nature et que je suis capable de lire à travers comme si c'était une boule de cristal? A travers la conscience cosmique oui, ok, à la limite, mais à travers la texture qu'exprime chaque individu, ça me parait complètement dingue. Pourtant, je sais bien que ça ne l'est pas, et qu'il y a une logique qui sous tend tout ça même si, de nos points de vue trop humains, les preuves ne sont pas encore entre nos mains pour que soit électrochoquées en ce sens nos consciences. Si nous étions seulement moins fermés, repliés sur notre propre cercle, si nous pouvions enfin comprendre que le cercle ne peut qu'être spirale si on l'espère ouvert... Spirale, comme s'entortille le serpent!

Vous comprendrez que oui, j'ai du mal, je doute, je nie, je dénie, jusqu'au moment où... Bim, ma raison mise à mal, face à cet absurde outrancier qui lui saute en permanence dessus, à lui intimer de changer de cap ou de laisser le champ libre à la folie, l'intuition elle clignote toujours! Elle clignote et pire, elle raconte, elle narre une histoire, que ma vie achemine pour que je la vérifie! La science des sens est en passe d'être redécouverte et elle s'appelle la Vie. Et elle parle bien, les indiens d'Amazonie avaient raison quand ils exprimaient ceci à Jeremy Narby, le serpent, peut importe la forme qu'il prend, exprime bien ce discours de la Vie...

Et le serpent, en ondulant, il murmure des choses non pas seulement à mes oreilles, mais à tout ce qui transcende mes sens. Mon essence est en connexion directe avec toutes les autres essences et en ce sens là, comment faire fi de tout ce qui se capte par cette sensibilité là? Alors je sais... je sais que rien ne me trompe sinon ce que j'interprète de tout ça, de par la résistance de mon trop grand mental! Car la vie me permet, en permanence, d'établir mes propres vérifications. Si je dis ce que je perçois, que je ne me musèle pas, alors vous confirmez avec entrain mes plus intimes convictions qui se révèlent être les vérités silencieuses que nous peinons, tout seul, à valider! Je peux douter de moi tant que je veux, si je me fais confiance, je dispose de la clairsentience! A présent, le doute n'est plus permis, car la vie vient d'apporter sur mon chemin son lot de preuves fracassantes. Je devrais m'en réjouir. Et au lieu de ça, me voilà à devoir une fois de plus affronter mes peurs!

Car si je troque le doute contre la confiance, et qu'ainsi se vérifient une à une mes intuitions, si je réduis le mental en de simples interprétations, je peux lire sans entrave dans la texture de chaque chose sur laquelle je pose mon âme avec attention bienveillante. Moi je doutais encore... je doute forcément lorsque je regarde et que je vois éclore ces choses que ma réalité me cache encore de par sa froide appréciation. Je doutais encore jusqu'à ce que la confiance me vienne d'ailleurs, d'une de ces personnes témoins de la fulgurance de mon chemin et qui a bien conscience de ce flair intense qui a toujours été le mien mais qui s'est perdu de trop de doute, de manque de stimulation. Alors, innocemment, le voilà m'amenant sur cette route là, m'amenant à me mettre au devant de ces preuves qui m'assurent que je ne me trompe pas et qu'il se joue là dedans bien plus que ce que je n'ose y voir!

Une fois de plus, cette vérité là résonne comme un cataclysme, avec lequel il faudra désormais que je compose. Et paradoxalement je sens monter une angoisse sourde, celle de toujours avoir eu trop raison et d'avoir limité ceci à cause de simples opinions et pour autant, de ne pas savoir que faire du retentissement que ce changement de perspective implique sur demain... parce qu'il est impossible d'imaginer qu'il n'y en aura aucun, alors que déjà, ce qui vibre au devant m'annonce l'imminence d'une immense fusion: les courants en présence ne sont plus des rapports de force, ils s'écoulent (peut être?) en direction du grand attracteur, celui qui a permis la découverte du super amas galactique : Laniakéa. Sacré bond quantique pour les amateurs de vertige hein tout ça?! Que nous le sentions ou pas, la vitesse est vertigineuse!

 

 

 

Publié dans Deliriumimmense

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C
waouh ça déménage en effet et on a même l' adresse !<br /> <br /> Planète Terre<br /> Etoile Soleil<br /> Galaxie Voie Lactée<br /> Superamas Laniakéa<br /> <br /> Bienvenue chez toi !
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