La source des rêves
Regards rêveurs
Perdus dans la brume invisible qui masque les cœurs
Le soleil nous sourie
De la blancheur éclatante de ses rayons
Fragile lumière traversant le plafond de cette prison de verre
Un dôme de cristal
Aussi fragile que la fine pellicule de glace d’un lac
La pluie de paillettes est notre victoire
Et les heures s’écoulent comme un torrent libre de sa course folle
Cascade qui érode la montagne de nos certitudes fossilisées
Elles se déversent en alluvions bouillonnantes de tant d’absurdités
Comprendre n’a jamais interdit de rêver
Le désenchantement du monde nous a laissé orphelins de nos songes
Se penser fort de ne pas pleurer
Que c’est la faiblesse qui permet aux larmes de couler
Et moi je dis que c’est le contraire exactement
Cette force qu’il faut à notre âme
Pour accepter de se nettoyer du charme qui l’a ensorcelée
Qui l’a coupée de ses sens et de la vérité
Et nos rêves se morfondent de ne pas être entendus,
Que leurs influences ne nous atteignent plus
Les sorcières ont confectionné une venimeuse potion
Déversant de leur chaudron toute l’antique vérité du monde
A la conquête du ciel, pour réveiller notre âme
Retrouver notre flamme, ces réponses enfouies, dans d’autres infinis
A présent, le monde peut s’expandre
Tel le Phoenix, renaitre de ses cendres
Et laisser jaillir l’intarissable source de notre émerveillement